Jean-Luc Coatalem

Dans le sillage d’une famille d’officiers bretons, Jean-Luc Coatalem passe son enfance en Polynésie et son adolescence à Madagascar. Les déménagements répétés lui donneront le goût de l’ailleurs et le rendront boulimique de voyages. Devenu journaliste, puis rédacteur en chef adjoint au magazine « GEO », il parcourt alors près de 90 pays, « à pied, à cheval, en ULM et en brise-glaces », avec une prédilection marquée pour l’Asie, du Vietnam à la Corée du Nord. En 1992, aux côtés de Nicolas Bouvier et de Gilles Lapouge, il l’est l’un des neuf signataires du «Manifeste pour une littérature voyageuse ». Naturellement, ses livres se sont attachés à des personnages eux aussi obsédés par les confins : Paul Gauguin («Je suis dans les mers du Sud», Grasset, 2001), ouvrage traduit en quatre langues , et Victor Segalen («Mes pas vont ailleurs», 2017, prix Femina Essai et prix de la Langue française). Pour «La part du fils» (Stock, 2019), finaliste au Goncourt et au Renaudot, Jean-Luc Coatalem s’est lancé sur les traces de son propre grand-père, happé par la Seconde Guerre : un voyage qui, à travers la mémoire familiale, l’aura mené encore de l’Asie à l’Allemagne. Ses thèmes de prédilection restent l’errance, les ailleurs, les autrefois. Il est depuis 2021 Écrivain de Marine.

Jean-Luc Coatalem

BIBLIOGRAPHIE

Je suis dans les mers du Sud
Grasset, 2001

La Consolation des voyages
Grasset, 2004

Le Gouverneur d’Antipodia
Le Dilettante, 2012

Nouilles froides à Pÿongyang
Grasset, 2013

Mes pas vont ailleurs
Stock, 2017

La part du fils
Stock, 2019

Une chambre à l’Hôtel Mékong
Stock, 2023
Coll. Ma nuit au musée

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