Quelle trajectoire fascinante que celle de Nico, mannequin ultra-reconnue à 17 ans seulement, membre éphémère, grâce à son mentor Andy Warhol, du groupe culte The Velvet Underground. Mais Nico c’est aussi une existence de déglingue et d’excès. En 1982, alors star vieillissante, héroïnomane, elle part pour une ultime tournée qui va se révéler désastreuse. Ce sont ces dernières années mouvementées que James Young raconte dans ce road trip infernal, peuplé de personnages hallucinés aussi excentriques que Nico elle-même. Ce récit est porté par l’honnêteté profonde du narrateur, qui montre Nico telle qu’elle est, fascinante, agaçante, talentueuse, instable.

Vécu de l’intérieur, avec sincérité et ironie, ce récit est sans doute le plus authentique écrit à ce jour sur l’envers du décor du monde du rock’n’roll. Il a été encensé par la presse américaine et britannique, qui l’a salué pour son lyrisme, son humour et sa fidélité à la figure de Nico. Plus récemment, il a inspiré le film italo-belge Nico, 1988, salué par la critique (lauréat en 2017 du Prix Orrizonti du Meilleur film à la Mostra de Venise et Grand Prix du Jury au Festival du cinéma européen des Arcs), lequel suit Nico sur les deux dernières années de sa vie.

L’auteur

Né en 1952, James Young est un musicien et écrivain britannique. Il commença à jouer du piano à 7 ans et abandonna à 30 ans une carrière universitaire prometteuse à Oxford pour devenir le « clavier » de Nico, ce qui lui permit d’être le témoin privilégié des dernières années de celle qui fut une véritable icône de l’ère Warhol et de l’univers du rock. À sa parution en 1993, Nico, The End était son premier livre.